Stop à la répression envers Mariam Abu Daqqa ! Stop à la criminalisation de la lutte juste lutte du peuple Palestinien.
Mariam Abu Daqqa, militante et dirigeante membre du Bureau Politique du FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine), est la cible des attaques répétées de la réaction, tant du gouvernement que de plusieurs personnalités politiques. Le FPLP et sa branche militaire «Brigades du Martyr d’Abu Ali Mustafa», du nom du deuxième Secrétaire Générale du FPLP lâchement assassiné en 2001 par les troupes israéliennes, fait partie de la Résistance Nationale Palestinienne et ont déclaré :
« C’est le jour ou la nature de la lutte et la dignité de la nation arabe ont été recouvrées. Les rocs inébranlables issus des rangs de la résistance se sont unis pour répondre à l’appel de la Palestine, à l’appel d’Al-Qods et d’Al-Aqsa, au cours duquel l’essence du conflit est retrouvé et l’honneur de la nation arabe rétabli. Ils sont déterminés à remporter une victoire stratégique sur l’ennemi dans une bataille qui ouvrira la porte du retour et redéfinira l’histoire de la Palestine et de la région. » Extrait de communiqué du FPLP, 08 octobre 2023 au sujet duDéluge d’Al-Aqsa
La militante de 72 ans, en France depuis fin septembre, est une militante reconnue qui porte depuis des dizaines d’années un combat pour les droits des Palestiniens et Palestiniennes, pour la libération de la Palestine de la mer au Jourdain et est une figure active et reconnue de la lutte de libération nationale Palestinienne
Son voyage de 50 jours en France devait être l’occasion de porter haut et fort la cause pro-palestinienne à travers une série de 15 conférences. Elle était aussi supposée intervenir dans l’Hémicycle devant les députés français, suite à l’invitation lancée par la députée de la France Insoumise, Ersilia Soudais à l’occasion de la projection du documentaire «Yallah Gaza» le 9 novembre.
Avant même l’intensification du conflit en Palestine et l’offensive de la Résistance, Mariam Abu Daqqa a subi la répression du régime impérialiste français : interdiction d’intervenir lors de la conférence organisée par le Collectif 69 Palestine à l’université de Lyon 2 le 5 octobre. Après l’annulation d’une conférence qui aurait du être animée par l’avocat franco-palestinien et habitant de Jérusalem Salah Hamouri en janvier dernier, ce n’est pas la première fois que les activistes pro-Palestiniens sont ciblés à Lyon par le maire pourtant «de gauche». Malgré ceci la résistante à pu s’exprimer dans les rangs du public et à participé à la fin à une photo de soutien à Georges Ibrahim Abdallah.
Après le coup reçu par l’armée israélienne le 7 octobre, Mariam Abu Daqqa a été frappée par la répression du régime français. Plusieurs conférences ont été annulées, et le 16 octobre au matin, alors qu’elle partait depuis Toulouse sur Marseille, elle a été notifiée d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) signée la veille par le ministère de l’Intérieur à destination de Gaza. Le gouvernement estime en effet que Mariam Abu Daqqa est «membre du bureau politique du FPLP à Gaza», et que «dans le contexte actuel, [la tournée de 15 conférences] est susceptible de constituer un trouble à l’ordre public qu’il s’agit de prévenir». Suite à cette notification, Mariam Abu Daqqa a été assignée à résidence dans son hôtel dans la cité phocéenne, avant interdiction de sortie entre 22h et 7h, et pointage quotidien obligatoire dans un commissariat d’arrondissement à 12h30. L’assignation à résidence prononcée portait sur 45 jours, jusqu’à fin-novembre, et couvrait donc complètement la durée du visa de Miriam Abu Daqqa, la contraignant au silence et à la passivité. Alors que la résistante gazaouie a perdu 28 membres de sa famille dans les bombardements aveugles et terroristes de l’entité coloniale israélienne, l’État français empêche les détracteurs et les militants des droits humains de s’exprimer et de porter la parole des opprimés. Après avoir annoncée qu’elle contesterait cet arrêté d’expulsion , Mariam Abu Daqqa a vu la levée de cette assignation à résidence et de l’arrêté d’expulsion par le tribunal administratif de Paris le 20 octobre. Le juge des référés a statué que « le ministère de l’Intérieur a porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’expression et à la liberté d’aller et venir » de Mariam Abu Daqqa.
Cette attaque fait suite aux différentes attaques de la réaction contre les soutiens au peuple palestinien, passant par l’interdiction systématique des manifestations, puis par les verbalisations, la perquisition du responsable syndicale de l’union départementale du nord de la CGT pour avoir tracter en faveur de la paix en Palestine, par la chasse et enfin par l’envoie de la police contre les manifestants. Rappelons également que le Ministre de l’Intérieur à annoncé avoir lancé 11 procédures judiciaires de dissolution contre des organisations et personnes pour avoir affiché leur soutien à la Résistance Palestinienne dont le Hamas. L’impérialisme français, voit sa situation externe comme interne se compliqué et notamment sur le territoire national tente de se sauver en augmentant la réaction et en piétinant les droits démocratiques élémentaires. Il sait que chaque situation peut conduire à une explosion du prolétariat et tente donc d’endiguer la marée avant qu’elle ne se lève, sans savoir qu’il la fortifie juste. Nous devons néanmoins dénoncer ces attaques contre les libertés fondamentales et contre la démocratie, et appelons tous les épris de justice et de démocratie à les dénoncer également et à se dresser contre.
Alors qu’israel commet de nombreux crimes de guerres, ne respecte pas le droit international notamment au travers de l’utilisation d’armes chimiques, de blocus total de gaza entraînant des coupure d’énergies dans les hôpitaux, de bombardements de zones résidentielles, de bombardements d’hôpitaux et de lieux de cultes entraînant ainsi la mort de plus de 8000 palestiniens, ils voudraient nous faire croire que les terroristes sont les membres de la Résistance. Les terroristes depuis toujours sont bien les impérialistes, les États-Unis à leur tête et en Palestine ce sont les sionistes, véritable appendice de l’impérialisme états-unien soutenu par toute la clique pourri des impérialistes.
Nous dénonçons fermement la répression acharnée dont est victime une porte-parole de la Résistance Nationale Palestinienne, réduite au silence face à sa volonté de dénoncer les crimes et manquements au droit international commis par Israël à répétition depuis 75 ans.
Nous dénonçons le soutien aveugle et inconditionnel affiché par l’État impérialiste français et la bourgeoisie dans sa grande majorité à une puissance criminelle et génocidaire.
Nous dénonçons les condamnations à l’encontre de la Résistance unifiée sous la direction de la chambre commune des factions. Les USA, les impérialistes et tous ceux qui les suivent n’ont pas le droit de condamner ceux qui se lèvent contre eux.
Nous dénonçons la complicité de l’État français avec la politique génocidaire à l’œuvre à Gaza, État qui veut renvoyer en connaissance de cause des femmes et des enfants sous les bombes pour le seul crime d’avoir dénoncé le génocide barbare et fasciste de l’état d’Israël.
Nous saluons l’ensemble de la Résistance Nationale Palestinienne, qui malgré les crimes et massacres de l’occupation poursuit leur juste lutte pour la libération de la Palestine.
Nous saluons les larges masses palestiniennes qui refusent d’abandonner leurs revendications légitimes et portent haut le drapeau de la lutte des peuples pour leur émancipation, ainsi que les masses arabes qui se lèvent contre leur gouvernement soumis au sionisme en soutien à leur frères et sœurs palestiniens.
Nous saluons tout particulièrement Mariam Abu Daqqa, qui continue de lutter, en France comme à Gaza, dans la tourmente et la répression avec le drapeau Palestinien qui flotte bien haut !
Nous saluons les masses françaises et à travers le monde qui se lèvent face à l’injustice en soutien à la glorieuse lutte palestinienne !
Action Anti Impérialiste France